LE PARTI DE GAUCHE DÉNONCE
UNE RUPTURE DÉMOCRATIQUE
INADMISSIBLE
Manuel Zelaya, président démocratiquement élu du Honduras, vient d'être victime, dimanche 28 juin, d'un coup d'Etat organisé par l'armée, alliée à l'opposition de droite du pays. Le président hondurien, séquestré par l'armée, a été emmené hors du pays au Costa Rica. Ce pays, l'Organisation des Etats américains (OEA) et l'ONU, par la voix de Miguel d'Escoto, président de l'Assemblée générale des Nations Unies, ont condamné cet acte.
Depuis plusieurs semaines, le président hondurien, dont le pays est membre de l'Alternative bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (Alba), menait une bataille politique majeure pour ouvrir la voie à l'organisation d'un processus constituant auquel la droite et l'armée sont fermement opposées. Ce dimanche, les honduriens étaient appelés à se prononcer, par le vote, sur la proposition du président Manuel Zelaya de convoquer, dans le cadre des prochaines élections nationales de 2010, une Assemblée nationale constituante. C'est le jour qu'à choisi l'armée pour faire ce coup d'Etat.
Le Parti de gauche dénonce ce coup de force d'un autre âge et exige la libération immédiate du président Manuel Zelaya et le retour à la constitutionnalité. Il attend également des Etats-Unis une prise de position claire de condamnation du coup d'Etat et engage l'Union européenne et ses gouvernements à prendre toutes les initiatives en mesure de contribuer au retour de la démocratie au Honduras.
Paris, le 28 juin 2009.