Bastien Joneau, 28 ans, a fait des études de comptabilité-gestion à Montargis et travaille dans une société privée du Giennois en tant qu’assistant aux ressources humaines. Il habite aujourd’hui dans une commune du sud-est du Loiret.

Electeur de gauche depuis toujours, il a adhéré en 2004 au Parti Socialiste avant de le quitter en 2008 : "mes convictions républicaines, socialistes, laïques et internationalistes n’étaient plus en accord avec la ligne politique de ce parti" explique-t-il.

Déjà en 2005, lors du referendum sur le traité constitutionnel européen, il n’avait pu se résigner à soutenir un texte incompatible avec son idéal politique.

Il s’est ainsi engagé activement dans la campagne du NON dès septembre 2004, date de son entrée dans l’association Pour la République Sociale de Jean-Luc Mélenchon.

C’est donc naturellement qu’il a rejoint le Parti de Gauche lors de sa création.

"Le projet de la république sociale de Jaurès retrouve, dit-il, un outil politique et une voix dans le Front de Gauche. Les électeurs ont enfin le choix d’une alternative radicale aux politiques libérales actuelles.

Notre but est de porter les aspirations des peuples, redonner espoir et solidarité dans toute l’Europe, apporter un changement de société pour dépasser les différentes crises que nous connaissons.

La dernière en date, financière, a débouché sur une crise économique mondiale. Dans plusieurs pays européens, elle se transforme en crise sociale et politique. Le traité de Lisbonne en organisant  le dumping social, fiscal et écologique, provoque la multiplication des délocalisations, les fermetures d’entreprises, l’affaiblissement de la protection sociale, le démantèlement des services publics, l'accélération du réchauffement climatique."

Pour lui, pas de doute : "Ca suffit comme ça ! L’espoir, c’est au Front de Gauche. Un autre avenir est possible. Le 7 juin, ne vous trompez pas !"